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Gaia

Romaine vêtue d'une stola.

Reflets de la classe sociale et du niveau de la fortune d'un individu, les vêtements jouent un rôle identitaire indéniable. Plus qu'une façon d'affirmer son appartenance à un groupe distinct, l'habillement est également frappé d'interdits qui s'inscrivent dans des processus sociologiques latents, mais pourtant bien présents.

Matière[]

Comme la laine se trouve en abondance en Italie, la plupart des individus possèdent des vêtements fabriqués de cette matière. Grossières, ses fibres sont gorgées de la graisse des moutons qu'on a alors peine à enlever complètement. Toutefois, elle demeure un tissu facile à préparer et à fabriquer, mais est surtout répandue parmi le peuple.

Le lin et le chanvre sont également utilisés. Fibres d'origine végétale, ils sont affectionnés par beaucoup, puisqu'une fois transformées en tissu, elles deviennent très résistantes et solides.

Le coton et la soie sont des tissus jugés « nobles », puisque leur confection est complexe. Importé de l'Inde, le coton est raffiné et très confortable. Quant à la soie, c'est la matière qui est la plus prisée par les riches Romains qui sont prêts à payer le prix fort pour s'en procurer. Cette dernière est importée de Chine et est disponible dans une grande quantité de couleurs.

Vêtements des dames[]

Fibule

Fibule ornementée.

Suivant un code vestimentaire strict, les femmes de la noblesse se distinguent des femmes du commun par la richesse de leurs ornements, le type de tissu choisi, les bijoux portés et les coiffures sophistiquées. Plus la tenue comporte de détails, de broderie, de pierres précieuses et de motifs, plus la femme appartient à la haute société.

Comme sous-vêtements, les jeunes filles non mariées revêtent le mamillaire (ou strophium) pour dissimuler leur poitrine et leur donner un air plus jouvenceau. Les femmes mariées portent la tunica intima qui fait également office de sous-vêtement et qui est placé sous la stola. Cette dernière est une robe souvent faite de plusieurs morceaux de tissu qu'on retient ensemble avec une fibule (broche ouvragée). Rehaussée d'une ceinture brodée, la stola est ajustée sous la poitrine et doit laisser voir une taille fine à la cambrure désirable. Lorsqu'elles doivent sortir les Romaines recouvrent leurs vêtements d'un voile ample qui couvre leur tête et le haut du corps. Il s'agit de la palla qui doit servir à dissimuler leur corps aux yeux vagabonds.

Vêtements des hommes[]

Les vêtements des hommes sont souvent aussi ornementés que ceux des femmes, même si la tunique demeure le canevas vestimentaire de base à laquelle on peut ajouter plusieurs accessoires ou pièces de tissu. Faisant office de sous-vêtement, le subligaculum est porté par l'homme durant la vie de tous les jours et est un vêtement confortable destiné à la maison. L'homme ajoute, en temps normal, une tunique courte par-dessus le subligaculum.

Varinius

Romain portant le laticlave.

Il existe deux sortes de tuniques : la tunique brodée (palmata) qui est portée lors d'événements publics spéciaux et le laticlave comportant deux bandes pourpres verticales dont l'épaisseur varie selon le statut politique (les sénateurs ont des bandes très larges alors que les chevaliers ont des bandes plus minces).

Les citoyens portent la toge lorsqu'ils sont en public. Il en existe plusieurs types qui distinguent les classes sociales.

  • Toga praetexta : Il s'agit d'une toge brodée de bande pourpre portée par les enfants mâles jusqu'à ce qu'ils aient 16 ans et par les magistrats lors de cérémonies officielles.
  • Toga palmata : La toge est pourpre et brodée d'or. Celle-ci est portée par les généraux lors des triomphes militaires. Elle est généralement portée avec la couronne de laurier.
  • La trabée : Toge blanche avec une bande de pourpre, elle est portée par les consuls lors des événements publics.
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